jeudi 5 février 2009
Angela forever
Ces derniers temps les chef-d'oeuvres télévisuels tombent comme des mouches et ce n'est pas leurs timides remplaçants qui vont inverser la tendance. "Mad Men" vs "Les Sopranos" ? "Six feet under" vs "True Blood". "The Shield" et "The Wire"s'en vont eux aussi pour laisser la place à "Son of anarchia" ou "Lie to me". On rigole. Seul peut-être "Breaking Bad" tire les autres. Il se passe quelque chose à Hollywood. Peut-être qu'à force d'hyper-feuilletonner on a oublié les fondamentaux. Je sais ça fait un peu vieux con mais il faut enfin que j'assume que je suis un vieux con. J'ai fait cette terrible mais délivrante constatation en regardant le coffret de "My so-called life". Sans effets, sans épisode extraordinaire, sans transgenre, la série de Zwick et Herkowitz est tout simplement humaine et complète. On ne fera pas mieux dans ce style. On a eu depuis "Veronica Mars", "Freak and geeks", "Gossip Girl" dans des styles et des genres différents. Dans ces séries, on sait faire des belles images, des bons gags, des rebondissements tonitruants. Ce qui manque. Ce qui me manque à moi, c'est l'épaisseur des personnages. Cette manière de créer sans en faire des tonnes. Sans rechercher les effets. Sans être mécanique et bêtement télévisuel. C'est simplement génial. Respect.
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