lundi 1 juin 2009

Quelque chose comme ça (extrait)

J'ai décidé de mettre en ligne des morceaux d'un roman que je traîne depuis un moment sur le bureau de mon Mac. Un an que je me promets de corriger tout cela. J'espère que ça va me motiver. L'espoir fait vivre...

Pourquoi L.A ?

C’est un joli coin de Terre. Malibu Canyon est planqué au milieu des montagnes « garriguesques » et giboyeuses qui encerclent Los Angeles. On pourrait même penser avoir trouvé le praradis si on oubliait les feux de forêts et les glissements de terrain qui sévissent régulièrement dans la région faisant marcher du même l'industrie des décorateurs d'intérieur. L’endroit se love au pied d’un monument du cinéma mondial : Le Paramount Ranch et sa montagne qui est toujours, en 2009, l’emblème de la compagnie de production. La montagne est bien plus ronde que le pseudo-Cervin que nous sert le studio au début de chacun de ses films. C’est Cecil B.DeMille qui popularisa l’endroit. A l’époque où L.A et surtout Hollywood n’étaient qu’une pépite d’or, un vaste endroit où tout semblait visuellement possible pour le septième Art et bientôt la télévision. Malibu Canyon était un havre de paix, un endroit où l’on pouvait jouer au cow-boys et aux indiens sans se soucier de rien. Chaque année, c’était pareil. Une caravane comme celles qui traversèrent l’Ouest américain se mettaient en branle depuis Los Angeles et commençait une nouvelle conquête pour cet autre eldorado. On emmenait les caméras, les animaux, les comédiens et les techniciens. Toute l’équipe s’installait pour la belle saison dans ce petit coin avec lac, montagne et désert à disposition. S’en suivait le tournage frénétique de westerns que la plupart des gens ont aujourd’hui oubliés. Avec le temps, les techniciens, habitués à ces longs moments de travail au même endroit et à la même époque se mirent à fabriquer des cabanes en dur au bord du lac. Avec le temps, les cabanons prirent du volume. Des architectes et les décorateurs d’intérieur s’en mêlèrent et puis inévitablement des gens fortunés, à la recherche de tranquillité, acquirent les bâtisses. Aujourd’hui, l’endroit à des airs de Colorado ou de Montana en réduction avec l’avantage d’être à quarante petites minutes du centre d’Hollywood. Voilà encore une donnée qui laisse à penser que les séries américaines ne dominent pas impunément l'industrie du divertissement pour rien. La mécanique de production qui s’est mise en place, il y a un demi-siècle de cela, a donné les moyens à l’industrie et à ses animateurs (les créatifs, les producteurs…) de créer selon leur imagination. Désert aux accents de Sol martien pour "Twilight Zone", rue de saloon boueux pour "Deadwood", piège urbain pour "The Shield". L.A arbore mille visages et les gens qui y écrivent le savent bien. Tout leur est possible.

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