Le truc qui est bien avec notre groupe de télévision publique, c'est qu'il y a des nouveautés tous les jours. Chaque nouvelle décision, annule la précédente mais bon, c'est pas comme si ça concernait vraiment des gens. Une poignée de scénaristes qui écrivent tellement mal qu'il faut tout refaire derrière eux, on ne va pas pleurer non plus. Donc, après Les journées de la création, les 26' fantômes, la case identité, les changements de direction de la fiction et/ou les changements de ligne éditoriale, voici l'appel d'offre à deux mois d'un changement de présidence. Il tombe bien celui-là, on ne savait plus vraiment quoi inventer pour refuser des projets ou en annuler certains qui franchement craignaient un peu du boudin. Même avec le système à plein de guichets qui s'annulent, se contredisent et parfois se tirent la bourre, il y avait encore des producteurs qui s'osaient à présenter des projets. Les producteurs, justement, parlons-en. Dans le nouvel appel d'offre, eux aussi vont en prendre plein les dents. Figurez-vous que dans le nouvel appel d'offre, il va falloir rendre des continuités dialoguée... Là, tout ceux qui sont boulanger et ferronier d'Art ont décroché. J'explique. Rendre une continuité ça veut dire l'écrire et surtout se la faire payer. Résultat, à ce jeu, il y a peu de petites productions qui vont pouvoir s'aligner. C'est Marathon, Lagardère, Telfrance qui vont être content...
Elle est pas belle la vie ?
Bonjour chez vous !
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